2 Janvier 2020 : Château Mouton Rothschild.

Après avoir passé le nouvel an à l’hôtel du Château Smith Haut Lafitte, il fallait repartir en direction du Languedoc Roussillon pour faire une pause chez des amis avant le retour dans notre Provence natale. Nous voulions alors visiter un dernier vignoble Bordelais avant de repartir.

J’ai eu l’immense chance d’avoir eu la première visite de l’année 2020 au Château Mouton Rothschild (Monter de Pessac Léognan vers Pauillac pour finalement redescendre… mais la route en valait la peine !)

Nous arrivons donc au domaine et sommes accueillis en toute intimité par une charmante personne qui nous amène alors dehors pour admirer les vignes et le terroir contigu du Château d’Armailhac que l’on nous décrit « comme une entrée en matière à Mouton ».

Puis finalement nous voilà devant le chai de ce domaine prestigieux aussi imposant qu’insolite :

En effet, à l’intérieur tout y est pensé afin que les visiteurs ne voient rien des installations « techniques » et que tout soit « beau ». C’est assez déroutant comme visite et très surprenant. On dirait une sorte de visite théâtrale où il y a seulement certaines scènes que nous pouvons apercevoir d’un « balcon ».

Nous apprenons alors qu’à l’âge de vingt ans, Philippe de Rothschild, le plus jeune fils du Baron Henri et arrière-petit-fils du baron Nathaniel, prend en main les rennes du domaine et impose deux ans plus tard, la mise en bouteilles intégrale au château dans une époque où les vins étaient alors livrés en barriques aux négociants qui pouvaient du coup « modifier » la qualité du produit à leur guise avant la revente…

Nous passons ensuite devant une belle collection de grands foudres et découvrons une autre innovation qui permettrait d’observer toutes les étapes de la vinification : remplissage, formation du chapeau de marc, dégagements gazeux, remontages, délestages, etc…

Nous descendons ensuite dans la cave où sont entreposés les tonneaux sur lesquels les ouvriers du chai travaillent encore.

Et là… Le coup de bol de l’année (et oui on s’attendait finalement à une bonne année 2020 vu comment elle avait commencée…), Nous arrivons en plein soutirage à la bougie :

Première fois que nous y assistons

Comble du bonheur… Il nous tend un verre de Petit Mouton et nous demande si l’on veut goûter…

Evidemment nous avons dit : « non !!! » Un véritable nectar, une explosion de fruits dont nos papilles se souviennent encore

Il a fallu malheureusement les laisser travailler et continuer la visite… Direction l’œnothèque qui conserve jalousement tous les anciens millésimes et le chai d’élevage où le vin se repose jusqu’à sa futur rencontre avec les amateurs de grands Bordeaux qui trépignent chaque année d’impatience.

Mais la partie qui finalement nous aura pris le plus de temps à visiter et nous aura vraiment impressionné est « tout simplement » le musée des étiquettes des différents millésimes. Nous n’avons pas pu prendre de photos mais si vous avez la chance de pouvoir vous y rendre, visitez absolument cet endroit magique ! Vous avez tous les dessins/créations originales ainsi que les brouillons etc… Les fan d’Art ne voudront tout simplement jamais en sortir, nous avons dû bien y passer 2 ou 3 heures… Notre adorable guide fut très patiente !

Nous avons quitté Bordeaux direction le Pays Cathare, la dégustation du Mouton Rothschild 2018 en tête tout le long du trajet…

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